DECEMBRE 2014

DECEMBRE    LE MOIS DU REVEIL

               LE MOIS DU SOLSTICE                            D'HIVER......

                     Le 22 décembre.......




Fu, symbolise le réveil et l'accueil docile.
C'est le retour progressive après une période d'absence, une mise à l'écart, une retraite.
Un début hésitant et fragile.

Dans la nature, les jours commencent progressivement à rallonger et l'énergie du soleil devient de nouveau perceptible. Le trait yang fait sa réapparition par le bas de l'hexagramme. Ce retour, pour chacun de nous, doit se faire également progressivement. Il s'agit d'une ouverture au monde, spirituelle et physique, après avoir atteint les profondeurs.
Ce réveil est sous le signe du renouveau, de la sagesse profonde, caractérisée par la capacité à maîtriser les préjugés.
Commencer par observer ce qui se présente et évaluez de quelle façon cela vous affecte. Vous vous tenez fermement sur vos pieds (trait yang) afin d'affronter la vie avec grande résolution et amour.    

Les recommandations sur le plan alimentaire

<< Au cours du onzième mois, l'organe des reins est juste en abondance, le cœur et les poumons sont affaiblis; il convient d'augmenter la saveur amère et d'interrompre le salé.
Tonifier et régulariser poumons et estomac.
Fermer les barrières en se rassemblant calmement afin d'accueillir le départ
du Yang >> (Sun Si Miao, Les Prescriptions valant mille onces d'or).

La fermeture des barrières

La fermeture des barrières concerne des lieux litigieux de notre axe énergétique vertébral en rapport avec trois niveaux du corps : le centre des lombes (l'apophyse épineuse de la 2e lombaire), le centre associé au cœur (l'apophyse épineuse de la 5e dorsale), enfin le centre ouvrant vers la tête ( point situé entre axis et atlas à la base postérieur du cou).

Ici cependant, l'énergie Yang située tout à fait à la base, il sera recommandé de contracter les orifices inférieurs pour amener un rassemblement de l'énergie de la base périnéale associée aux reins, en direction de la pointe du coccyx vers le point Du Mai 1, premier point du vaisseau gouverneur. 

Procéder ainsi permettra d'accueillir le Yang dans son mouvement initial et de favoriser son essor à partir de cette base.

 

LA VALEUR DU CADEAU.......

LA VALEUR DU CADEAU........

Dans tous les systèmes, il existe deux formes d'échange.

L'une d'elles est le commerce : on achète un objet, un service et on paie avec de l'argent, du troc ou du crédit. Cet échange est dépourvu d'âme, de sentiment. La relation est juste, équitable, les deux protagonistes de l'échange sont quittes.

La deuxième forme d'échange n'est pas basée sur cet esprit commercial.

L'idée fondamentale est que tout objet est imprégné de l'âme du propriétaire qui ne le quitte pas, même s'il passe dans la main d'un autre.

Un cadeau ne doit pas avoir de valeur marchande et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle on ôte le prix sur un cadeau qu'on a acheté pour offrir. Si l'échange était commercial, on laisserait le prix de manière à ce que le bénéficiaire du cadeau puisse rendre l"équivalent, voire plus ! mais ça ne se fait pas....

Le plus beau cadeau que l'on puisse faire, est d'offrir l'objet auquel on tient le plus.

On retrouve encore ce genre de don dans les arts martiaux quand le maître offre sa ceinture noir à son élève. Ce cadeau est chargé de l'énergie du maître et sera censé aider l'élève à faire son chemin. En japonais ce cadeau s'appelle ki mochi c'est à dire qu'il contient le ki (l'énergie, l'âme) du donateur.

Ou en est on des cadeaux qui se font actuellement ?

La plupart du temps les cadeaux sont des échanges commerciaux ou le débiteur, c'est à dire les parents, ne donnent pas assez de présence, d'amour, etc..., en échange le jeune réclame un cadeau de grande valeur qui est censé combler ce vide. mais en fait en utilisant ce système on ne parvient pas au résultat escompté et l'enchère monte jusqu'au conflit et à la rupture, car à partir d'un niveau de cadeau les parents ne pourront plus être quittes.

Ne devrions nous pas revenir aux cadeaux que l'on fabrique soi-même, comme quand nous étions enfants et que nous offrions un beau dessin à nos parents ?
Ce que l'on voit dans un cadeau, ce n'est pas la valeur objective, mais bien autre chose, ce que l'on appelle le geste, l'intention ou la gentillesse.
L'intention s'appelle le yi, ce yi est aussi l'entité viscérale de la rate pancréas, c'est à dire la mémoire, la mémoire de l'objet que l'on offre...